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CALGARY, Alberta – La Fondation Hockey Canada a lancé son nouveau Fonds d’aide de 1 million $ afin de fournir des subventions pour les frais d'inscription de jeunes Québécois et Canadiens admissibles et inscrits auprès d’une association sanctionnée par Hockey Canada, notamment au sein de Hockey Québec, pour la saison 2020-2021.
« En tant qu’organisation sportive nationale de premier plan au pays, Hockey Canada a comme mission de diriger, de développer et de promouvoir des expériences enrichissantes au hockey », a dit Tom Renney, chef de la direction de Hockey Canada. « Puisque la COVID-19 a confronté de nombreux jeunes hockeyeurs à plusieurs défis à travers tout le pays, cet objectif est plus important que jamais. »
Le Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada permet aux familles, qui répondent aux critères et ont besoin d’une aide financière pour permettre à leurs jeunes de jouer au hockey, de demander un remboursement des frais d’inscription allant jusqu’à 500 $ par joueur, dans la mesure où ce jeune est inscrit à une association sanctionnée par Hockey Canada.
Pour avoir un plus grand impact et soutenir davantage les communautés locales, la population canadienne est invitée à contribuer en faisant un don au Fonds d’aide. La totalité de ces dons ira directement aux jeunes hockeyeurs. La Fondation Hockey Canada assumera tous les frais d’administration associés au fonds. Les dons peuvent être faits au HockeyCanada.ca/FondsAide.
Trois étoiles du hockey reconnaissent l’importance d’aider et de soutenir la communauté, tant sur la glace qu’à l’extérieur, et unissent leurs efforts pour promouvoir le Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada.
Le Fonds d’aide est né de l’engagement continu de plusieurs partenaires de Hockey Canada et de la Fondation Hockey Canada, dont Bauer, BDO, Berkshire Hathaway, BFL CANADA, Canadian Tire, Chevrolet, CN, Hankook, Nike, OK Pneus, Premium Brands, Banque Scotia, TELUS, TIMBER MART, Tim Hortons, TSN et RDS.
« Avec les pertes d’emplois et les baisses de revenus qui touchent un si grand nombre de gens, les jeunes Canadiens ont plus que jamais besoin de notre aide pour retourner au hockey », a exprimé Donna Iampieri, directrice administrative de la Fondation Hockey Canada. « Notre Fonds d’aide et le soutien de nos incroyables athlètes et commanditaires représentent notre engagement continu et commun à offrir un accès au hockey. »
Pour obtenir plus d’informations au sujet du Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada ou pour faire une demande ou un don, visitez le www.HockeyCanada.ca/FondsAide.
CALGARY, Alb. – La Fondation Hockey Canada a annoncé que, grâce à son Fonds d’aide, 2 349 jeunes du pays recevront une subvention pour financer leurs frais d’inscription en vue de la saison 2022-2023. Ce nombre est le plus élevé depuis le lancement du programme il y a trois ans.
Des joueurs et des joueuses de chacun des 13 membres de Hockey Canada, dont 39 % sont issus des communautés des personnes autochtones, noires ou de couleur (PANDC), recevront une aide cette saison.
« Au fil de notre processus de demande, nous avons entendu tellement de belles histoires de familles qui souhaitent regarder leur enfant jouer au hockey pour la première fois ou qui ont besoin d’une aide pour faire un retour à l’aréna, a commenté la directrice administrative de la Fondation Hockey Canada, Donna Iampieri. Grâce à la générosité de la population canadienne et de nos partenaires, plus d’enfants que jamais auparavant provenant des quatre coins du Canada profiteront de cette initiative cette saison. »
Depuis 2020, le Fonds d’aide a soutenu financièrement plus de 5 000 jeunes, dont plus de 1 750 sont des PANDC. Le Fonds d’aide a été créé avant la saison 2020-2021 pour soutenir les nombreuses familles aux prises avec des difficultés financières en raison de la pandémie de COVID-19. Depuis ce temps, il a continué de fournir des subventions pour aider plus de jeunes du pays à pratiquer le sport qu’ils adorent.
Les Canadiens et Canadiennes peuvent offrir une aide pendant les fêtes, et la totalité de leur don servira à financer les frais d’inscription au hockey d’encore plus de jeunes du pays. Pour plus de renseignements, rendez-vous au FondationHockeyCanada.ca.
Pour en savoir plus sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, Twitter et Instagram.
Il y a trois ans, ma famille et moi sommes déménagées de la France au Québec. Mon fils de 15 ans, Aymane, était tellement content de venir au Canada, un pays qui partage sa grande passion pour le hockey.
Aymane a commencé à jouer au hockey à Paris dès l’âge de 4 ans, mais on n’y trouve pas beaucoup de clubs de hockey comparativement au Canada. Il cherchait toujours à approfondir son expérience dans son sport et faisait de son mieux pour se développer en France.
Quand j’ai obtenu un nouvel emploi qui m’a donné l’occasion de déménager au Québec avec mes trois enfants, Aymane était complètement emballé à l’idée de jouer au hockey à un endroit où plein d’autres jeunes enfants en font autant tous les jours. Tous mes enfants pratiquent ce sport, mais Aymane est un véritable mordu. C’est très difficile de le convaincre de quitter la patinoire après un entraînement ou un match.
Déménager dans un nouveau pays comporte son lot de défis, notamment sur le plan financier. Sans le Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada, je n’aurais pas pu permettre à Aymane de continuer à jouer.
C’est notre registraire qui m’a parlé du Fonds d’aide quand je suis allée inscrire Aymane pour la saison. Je n’avais pas un salaire garanti à cette époque, et on m’a expliqué comment le Fonds d’aide pouvait donner un coup de pouce à ma famille. J’ai fait une demande en ligne, et j’étais si reconnaissante qu’elle soit approuvée.
Le Fonds d’aide nous a été d’un soutien essentiel, car autrement, je n’aurais pas pu permettre à Aymane de prendre part à la saison de hockey. Il comprenait très bien cette réalité, et je ne pouvais me résoudre à ne pas lui donner l’occasion de continuer à jouer. Aymane était infiniment reconnaissant de cette aide qui a sauvé sa saison.
Le hockey est une activité familiale pour nous. Tous mes enfants y jouent, et nous sommes à l’aréna tous les jours. C’est une excellente façon pour eux de se dépenser, d’apprendre la discipline et de se faire des amis. En outre, c’est devenu une deuxième famille pour nous, il y a tellement de solidarité entre les joueurs et les coéquipiers.
Aymane est tombé en amour avec le hockey dès qu’il a mis les pieds sur la glace pour la première fois. Il veut jouer au hockey toute sa vie, il souhaite demeurer impliqué dans son sport le plus longtemps possible. Il aimerait devenir soigneur pour une équipe un jour.
Comme beaucoup d’autres parents canadiens, je veux offrir ce qu’il y a de mieux à mes enfants, sans compromis. Pour les familles qui n’ont pas beaucoup d’argent pour les loisirs ou qui ont des difficultés financières, le Fonds d’aide représente une occasion incroyable. Nous voulons permettre à nos enfants de rêver, ce que le Fonds d’aide rend possible pour de nombreuses familles partout au Canada.
Nous étions emballés d’avoir accès au Fonds d’aide et de permettre à Aymane de continuer à pratiquer le sport qu’il adore. Le fait pour les enfants de persévérer dans un sport leur ouvre toute une panoplie de portes, et j’espère que beaucoup d’autres enfants au pays auront la même occasion qu’Aymane grâce au Fonds d’aide.
J’ai grandi en Irlande, et j’aimais tellement le hockey que je le regardais en plein milieu de la nuit. J’adorais Mario Lemieux. Quand je suis arrivée au Canada à l’âge de 20 ans, je savais que je voulais me plonger dans ce sport.
J’ai toujours voulu que mes enfants jouent au hockey; je crois profondément au rôle du sport et à son influence positive sur les jeunes.
Mon fils Leon, malgré ses 10 ans, a une vieille âme. Il est convaincu des vertus du franc-jeu et se préoccupe du bien-être des autres. Il aime la compétition, mais il aime surtout donner le meilleur de lui-même.
Quand il était plus jeune, Leon regardait son frère aîné Floyd jouer au hockey, et lorsqu’on lui demandait qui était son joueur préféré, il disait que c’était Floyd. Il voulait être comme son frère et voulait lui aussi jouer au hockey.
La patinoire fait partie intégrante de notre communauté. C’est le cœur battant de Stanley, au Nouveau-Brunswick. En fait, la patinoire est notre communauté. Tout le monde nous a accueillis à bras ouverts; jamais on ne m’a fait sentir comme une étrangère parce que je venais d’Irlande.
Mes garçons ont grandi à l’aréna et se sont fait tellement d’amis grâce au hockey. Les entraîneurs de Leon ont eu une influence considérable sur lui et ses coéquipiers : ils leur ont enseigné des leçons de vie tout en développant leurs habiletés au hockey.
Ce sport a donné à Leon un sentiment d’appartenance et lui a fait cultiver une franche camaraderie avec ses coéquipiers.
Nous avons quatre enfants, dont trois garçons qui jouent au hockey : comme bon nombre de familles canadiennes, nous avons connu des difficultés financières récemment.
Cette saison, quand j’ai voulu inscrire mes enfants, un bénévole m’a parlé du Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada. J’ai soumis une demande le soir même. Le processus était simple, et les frais d’inscription de mes trois garçons ont été couverts.
Si ce n’était pas du Fonds d’aide, surtout cette année, ils n’auraient simplement pas pu jouer au hockey. Les temps sont durs, mais je voulais leur éviter la déception de ne pas pouvoir pratiquer le sport qu’ils adorent.
Certaines personnes ont honte de demander de l’aide, mais pas moi. L’appréhension que je pouvais avoir à l’idée de soumettre une demande et d’aller chercher de l’aide a été supplantée par la joie que je lisais sur le visage de mes enfants.
Même s’il n’a que 10 ans, Leon a compris ce que signifiait cette aide et il en était ravi. C’est un garçon très gentil et perspicace. Il est bien conscient du prix des choses et il était très heureux de savoir que Hockey Canada les avait aidés cette saison, lui et ses frères.
Le hockey fait partie intégrante de la vie de Leon. Il sait qu’il n’atteindra jamais la LNH, mais il aime tellement ce sport qu’il sait déjà quel nom il donnera à son équipe de ligue de garage. Il veut jouer pendant son secondaire et, idéalement, avoir une bourse d’études pour jouer à l’université.
Quand je vois des parents qui sont dans la même position que moi, je sais ce qu’ils ressentent. Nous n’aimons pas nous lever à cinq heures du matin pour accompagner nos jeunes à la patinoire, mais leurs expressions quand ils sautent sur la glace en valent totalement le coup.
Notre communauté est incroyable; nous sommes tous des Bulldogs. Nous passons tout l’hiver à l’aréna, mais nous ne changerions ça pour rien au monde.
Le hockey, c’est bien plus que des victoires, des défaites et des tours du chapeau à la Gordie Howe : c’est une histoire d’amour de longue date et une expérience qui procure du bonheur. Je suis tellement heureuse de pouvoir offrir cela à mes enfants grâce à l’aide de Hockey Canada.
Lui-même père au hockey, Barry Lorenzetti sait à quel point ce sport peut profiter aux familles canadiennes.
Il a également pu constater l’importance d’instaurer l’égalité des chances à l’échelle locale et de redonner à celles et ceux qui rencontrent des obstacles.
« Pour moi, le hockey représente évidemment un moyen extraordinaire d’unir le pays », explique Lorenzetti, fondateur, président et chef de la direction de BFL Canada.
C’est une passion de toujours pour le natif de Montréal : il siège au conseil d’administration de la Fondation Hockey Canada depuis de nombreuses années – il en a même été le président –, et croit à la vision de promouvoir le sport chez les jeunes athlètes.
« Faire partie de la Fondation Hockey Canada concorde avec mes valeurs, soutient-il. Je suis fier d’être entouré de gens qui partagent notre vision et, surtout, qui participent à l’implication de BFL dans le Fonds d’aide de Hockey Canada. »
BFL Canada est un cabinet de courtage d’assurance et de gestion de risques qui compte plus de 1 100 employés au Canada.
La société est une partenaire de longue date de Hockey Canada et une fière donatrice du Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada, qui a été créé pour soutenir les nombreuses familles aux prises avec des difficultés financières en raison de la pandémie de COVID-19. Il vise à rendre le hockey plus accessible aux enfants et aux familles qui n’ont pas les moyens de le pratiquer.
« Nous voyons à quel point ces jeunes sont reconnaissants envers le Fonds d’aide, ajoute Lorenzetti. Cette manière de redonner est encore plus gratifiante, selon moi. C’est une réussite incroyable d’offrir à des enfants défavorisés la chance de continuer à jouer au hockey. »
Tout au long de sa carrière, Barry Lorenzetti a appuyé divers organismes de bienfaisance, avec une sensibilité particulière pour l’entrepreneuriat féminin, la santé mentale et l’essor des filles et des femmes dans le hockey.
Les conséquences de la pandémie sur la santé mentale des jeunes Canadiennes et Canadiens ont fortement influencé BFL Canada dans sa décision de soutenir le Fonds d’aide.
« C’est magnifique que des jeunes et leurs familles puissent faire partie de la grande famille du hockey grâce à cette initiative, affirme Lorenzetti. Nous sommes honorés d’y avoir contribué un tant soit peu. »
BFL Canada est également un important commanditaire du hockey féminin par l’intermédiaire de Hockey Canada, et Lorenzetti comprend qu’il faut commencer à l’échelle locale pour que plus de filles participent au sport.
« De lire sur leurs visages la reconnaissance et le plaisir qu’elles retirent d’être sur la glace, ça n’a pas de prix. C’est une relation profitable tant pour Hockey Canada que pour BFL Canada : nous donnons à l’organisation, mais nous recevons aussi beaucoup en retour. »
Pour en savoir plus ou pour faire un don au Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada, visitez le Hockeycanada.ca/FondsAide.
J’ai grandi en jouant au hockey; ça me fait donc chaud au cœur de voir que ma fille de 11 ans aime aussi ce sport.
C’est quand elle est devant le filet que Dakota est au comble du bonheur. Elle s’est intéressée au hockey très tôt et elle s’est essayée comme joueuse, mais dès qu’elle a enfilé un équipement de gardienne de but, elle a trouvé sa place.
Je me suis séparé de mon conjoint il y a quelques années; je suis donc devenue mère monoparentale de trois enfants. Ç’a été très difficile pour Dakota. Elle vit ses sentiments intensément, et l’éclatement de la famille l’a beaucoup affectée.
Nous avons fait de notre mieux pour qu’elle soit heureuse et en santé et continue à participer à des activités. Le hockey est un excellent exutoire qui lui permet de maîtriser ses émotions; quand elle est sur la glace, elle côtoie ses amies et est heureuse.
Mais être gardienne de but, ce n’est pas donné. Je tenais à ce que ma fille joue au hockey, mais je ne savais pas si j’allais pouvoir me le permettre cette année. Le hockey compte vraiment beaucoup pour elle, et je voulais faire tout ce que je pouvais pour qu’elle continue à jouer à son niveau.
C’est l’entraîneur de Dakota qui m’a parlé du Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada. Le processus de demande fut simple et rapide. Lorsque nous avons été acceptées, j’étais vraiment soulagée de pouvoir dire à ma fille qu’elle continuerait de jouer avec ses amies.
Ça remplit mon cœur de maman de la voir être elle-même et heureuse sur la glace. Quand elle a commencé à jouer au hockey, ça lui plaisait, mais c’est vraiment quand elle a pris place devant le filet qu’elle a éclos comme hockeyeuse. Elle veut bien faire à chaque match. Quand elle accorde un but, elle est déçue, mais ça nourrit aussi sa compétitivité. Ses coéquipières viennent toujours la voir pour l’encourager.
Grâce au hockey, elle bâtit sa confiance et manifeste de la compassion pour ses coéquipières; le Fonds d’aide lui donne l’occasion de développer davantage ces traits.
Dakota aimerait jouer aussi longtemps qu’elle le peut. Son père a joué au hockey compétitif dans sa jeunesse. Nous avons parlé à notre fille des options qui s’offriront à elle, notamment des bourses offertes aux niveaux plus élevés. Elle a des rêves ambitieux, et nous voulons l’aider à les concrétiser. L’argent ne devrait pas être un frein.
Avec le Fonds d’aide qui couvre les frais d’inscription, j’ai les moyens d’acheter l’équipement dont Dakota avait besoin cette saison. Je me trouve tellement chanceuse d’avoir reçu ce soutien et je suis immensément reconnaissante que ma fille puisse continuer à s’épanouir grâce au hockey. Ç’a changé beaucoup de choses pour nous.
Le plus beau pour moi, c’est de voir Dakota s’amuser, progresser et forger des amitiés pour la vie. C’est très gratifiant et je suis vraiment fière de ce qu’elle a accompli. Nous sommes super heureuses de profiter du programme extraordinaire qu’est le Fonds d’aide afin que Dakota puisse réaliser ses rêves.
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Le hockey est un sain exutoire pour mes jumeaux de 12 ans, Karstyn et Calleigh. Après avoir perdu mon emploi pendant la pandémie de COVID-19, je n’étais pas certaine d’avoir les moyens de leur permettre de pratiquer ce sport qu’ils aiment tant.
Mes jumeaux ont manifesté leur intérêt pour le hockey alors que nous passions devant le complexe Canlan Sports, à Winnipeg. Karstyn a vu des photos de hockeyeurs sur le bâtiment et a dit qu’il voulait essayer ce sport, même s’il n’avait jamais chaussé de patins.
Je les ai inscrits à un programme d’initiation au patinage lorsqu’ils avaient six ans et depuis, ils se sont grandement épanouis et leur amour du hockey n’a fait que croître.
Les liens que nous avons tissés avec notre communauté du hockey sont tellement forts qu’elle est devenue notre famille élargie. Les amitiés que nous avons nouées dureront toute la vie.
Karstyn est un féroce compétiteur; cela lui pose parfois des difficultés, mais grâce au hockey et à l’aide de ses entraîneurs, il arrive à les surmonter.
Calleigh, elle, est un véritable esprit libre qui fait briller sa personnalité sur la glace et dans le vestiaire.
Quant à moi, je garde contact avec les parents que j’ai côtoyés lors des années précédentes. Le hockey est très important pour mes enfants et je tenais à ce qu’ils continuent à jouer.
C’est le responsable de notre ligue qui m’a parlé du Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada. Après que l’entreprise pour laquelle je travaillais a fait faillite durant la pandémie, j’ai eu de la difficulté, en tant que mère monoparentale, à retomber sur mes pieds tout en offrant à mes enfants ce qu’ils voulaient et ce dont ils avaient besoin.
Ils comprenaient la situation, mais je voulais tout tenter pour les garder inscrits au hockey et éviter de leur briser le cœur.
Je me suis renseignée davantage sur le Fonds d’aide et j’ai fait une demande. Quand j’ai reçu la lettre m’informant que je recevrais la subvention, j’ai pleuré. Tout le processus était vraiment facile et agréable. Quand j’ai parlé à mes enfants du Fonds d’aide, ils étaient fous de joie.
Karstyn rêve d’atteindre les plus hauts échelons du hockey : comme bien des garçons canadiens, il veut jouer dans la LNH. Il a cette fibre compétitive et veut sans cesse s’améliorer. Il souhaite réaliser son objectif, mais songe aussi à devenir psychologue sportif pour enfants afin d’aider les jeunes aux prises avec des problèmes similaires aux siens.
Calleigh, pour sa part, adorerait jouer pour l’équipe nationale féminine du Canada. Elle n’est toutefois pas aussi compétitive que son frère. Ce qu’elle veut d’abord et avant tout, c’est s’amuser. Elle cherche encore à se définir comme personne, mais peu importe ce qu’elle choisira de faire, elle le fera en grand.
D’avoir des familles qui prennent soin les unes des autres est tellement plus important que de gagner des matchs de hockey. Pour nous, le hockey est devenu bien plus qu’un sport.
Nous sommes extrêmement reconnaissants que le Fonds d’aide soutienne des familles comme la nôtre et permette à des jeunes comme Karstyn et Calleigh de continuer à jouer au hockey. Ils auraient été dévastés de devoir arrêter. Le financement fut pour la maman en moi une grande source de bonheur et j’ai extrêmement hâte de voir mes enfants et leurs coéquipiers continuer à s’épanouir et à renforcer leurs amitiés.
Quand elle était jeune, la Dre Peggy Assinck était très athlétique. Elle ignorait alors qu’elle était née avec un spina bifida — une malformation congénitale de la colonne vertébrale. Elle n’en était nullement incommodée et elle pratiquait plusieurs sports.
Il n’est donc pas difficile d’imaginer que, lorsque des complications ont mené à une paralysie du bas de son corps à l’âge de 11 ans, elle s’est sentie comme si elle avait perdu une partie de son identité.
« C’était très difficile, parce je m’identifiais vraiment comme une athlète », confie Assinck, aujourd’hui âgée de 38 ans. « Mes parents voulaient vraiment trouver une façon de me garder active dans des sports, même si je composais avec des problèmes médicaux constants et une paralysie du bas du corps. »
Suivant les recommandations qu’on lui a faites lors d’une consultation en ludothérapie, elle a essayé l’un des seuls sports adaptés pratiqués près de Peterborough, en Ontario, à l’époque : le parahockey. Assinck et sa famille ont fait le trajet de 1 h 30 pour découvrir ce sport. Même si elle n’a pas eu un coup de foudre à ses premiers moments sur la glace, elle était vraiment heureuse de rencontrer des jeunes comme elle.
« J’ai grandi dans une communauté éloignée, donc je ne rencontrais jamais personne en fauteuil roulant ou quelqu’un qui utilisait un équipement adapté », raconte-t-elle. « C’était pas mal cool de croiser des semblables. »
Avec le temps, sa passion pour le parahockey a pris de l’ampleur. Maintenant une vétérane de l’équipe nationale féminine de parahockey du Canada, Assinck tient à ce que les filles et les femmes de partout sur la planète puissent avoir la chance d’essayer ce sport auquel elle a consacré sa vie.
Parmi les aspects sur lesquels elle met l’accent, Assinck veut faire vivre des expériences positives à celles qui s’initient au parahockey. Dans le cadre du camp de sélection de l’équipe féminine à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, du 25 au 30 avril, une subvention de la Fondation Hockey Canada permet de tenir des séances d’essai de ce sport pour la communauté.
« Je veux m’assurer que plus d’enfants et de gens qui viennent de subir une blessure puissent avoir une belle première expérience au parahockey », explique Assinck. « Je pense que la subvention de la Fondation Hockey Canada aide vraiment l’équipe féminine de parahockey à s’exercer dans des communautés éloignées et offre du soutien à des programmes féminins. »
À la fondation, nous croyons que les filles s’épanouissent quand elles jouent au hockey, et que le hockey évolue quand les filles y jouent », exprime Alexandra Wise, de la Fondation Hockey Canada. « Cette collaboration avec Parahockey féminin du Canada s’inscrit naturellement dans la mission de nos organisations et permet de poursuivre le développement de ce sport à l’échelle locale, mais aussi dans les niveaux supérieurs. »
Ce n’est pas une coïncidence si, peu importe où Assinck est allée, le parahockey féminin a pris de l’ampleur grâce à ses conseils et son soutien. Voulant en apprendre plus sur le spina bifida, elle s’est inscrite à l’Université Brock pour faire des études en neurosciences. Pendant ses études de premier cycle, elle a joué pour les Thunderbirds de Niagara et fait du bénévolat auprès du programme Brock Niagara Penguins, qui s’adresse à des enfants et de jeunes adultes ayant une incapacité physique.
Après l’obtention de son diplôme en 2008, Assinck a commencé sa maîtrise et
complété son doctorat en neurosciences à l’Université de la
Colombie-Britannique. Désireuse de poursuivre son entraînement de
parahockeyeuse élite, elle s’est mise à la recherche d’un club dans sa
province.
« Ayant grandi dans le sud de l’Ontario, là où le parahockey était massivement pratiqué, j’étais pas mal surprise de voir à quel point ce sport était aussi effacé du paysage sportif de la Colombie-Britannique », dit-elle.
Après avoir joint les rangs d’une équipe de Surrey gérée par l’organisation SportAbility, Assinck a aidé à créer de nouveaux programmes de parahockey à Vancouver et Victoria, et a contribué à susciter des occasions pour essayer ce sport partout dans la province. Ensuite, elle a donné un coup de main pour la formation d’une équipe provinciale avec l’appui de Hockey C.-B.
En 2017, grâce à l’obtention d’une bourse postdoctorale, Assinck a traversé l’Atlantique pour y fréquenter l’Université d’Édimbourg et l’Université de Cambridge. Il y avait quelques programmes de club en Grande-Bretagne, et la Canadienne n’a pas tardé à se joindre à l’équipe la plus près de chez elle, le Mayem de Manchester, pour continuer son entraînement.
« J’ai joué pour ce club pendant un certain temps, mais il est devenu assez clair que j’avais acquis une expertise en parahockey, et après un an, on m’a demandé de devenir entraîneuse adjointe de l’équipe masculine de parahockey de la Grande-Bretagne », commente-t-elle.
En 2019, Assinck s’est rendue au Championnat mondial de parahockey du CIP avec Équipe Grande-Bretagne, qui jouait dans le groupe B en Allemagne.
« Je pense que j’étais la seule athlète qui était également derrière un banc et la seule femme à occuper une fonction d’entraîneuse », lance-t-elle. « C’était une occasion vraiment incroyable de me retrouver à un tel poste et de contribuer au programme masculin pour les aider dans leurs activités et leurs objectifs. »
Avec son expérience d’entraîneuse, une nouvelle occasion s’est présentée en 2021 : le Comité international paralympique a approché les entraîneurs de l’équipe masculine de parahockey de la Grande-Bretagne pour leur demander de créer une équipe féminine.
J’ai soudainement eu la chance de lancer une équipe dans un autre pays… ça me semblait tout à fait naturel pour moi de faire partie de cette aventure. »
Assinck s’est rapidement mise au travail. Elle est partie à la recherche d’athlètes avec des incapacités au bas du corps vivant en Grande-Bretagne, elle a fait des entrevues avec des joueuses potentielles et elle a sélectionné 27 athlètes — dont la plupart n’avaient jamais joué au parahockey — pour le nouveau programme.
Même si Assinck jouait un rôle de meneuse à l’étranger, elle a continué de recevoir de l’appui du personnel d’Équipe Canada à la maison. L’une des difficultés qu’elle a vécues a été le manque d’heures de glace, ce qui faisait en sorte que souvent, elle enseignait à des athlètes comment jouer au parahockey sans se retrouver sur la patinoire.
« Elle passe du temps en classe à enseigner les rudiments de ce sport », commente Tara Chisholm, entraîneuse-chef de l’équipe nationale féminine de parahockey du Canada. « Elle loue des gymnases pour que les athlètes puissent jouer et apprendre les systèmes de jeu. Elle fait absolument tout pour montrer à ses athlètes comment devenir des joueuses de parahockey à un endroit non propice à l’essor de ce sport. »
Malgré le peu de ressources et les défis qui sont venus avec la création d’une nouvelle équipe pendant la pandémie de COVID-19, la nouvelle équipe nationale féminine de parahockey de la Grande-Bretagne est prête à prendre part à son premier événement international, le Défi mondial féminin du CIP.
« Honnêtement, je ne sais pas comment elle arrive à faire tout ce qu’elle fait », exprime Chisholm. « Je suis très reconnaissante de tout le travail qu’elle a accompli dans l’ombre qui a participé essentiellement à faire du parahockey féminin le sport que l’on connaît aujourd’hui. »
En formant l’équipe, Assinck a préparé un document décrivant les étapes de lancement d’un programme dans le but de le partager avec d’autres pays pour qu’ils puissent suivre les mêmes processus.
« C’est l’objectif principal maintenant, non seulement de favoriser l’essor du parahockey sur le territoire canadien, mais aussi de veiller à ce que d’autres filles et femmes avec des incapacités partout dans le monde puissent avoir la chance de pratiquer ce sport », explique Chisholm.
« Si on veut un jour nous retrouver aux Jeux paralympiques, nous devons faire en sorte que d’autres pays créent des équipes », ajoute-t-elle. « Nous voulons nous assurer que les filles vivent une belle première expérience et forger un programme viable qui se poursuivra pendant de nombreuses années. »
Je crois fermement que, si je n’avais pas gravité dans les sphères du parahockey quand j’étais jeune, alors que j’étais aux prises avec des difficultés dans ma vie, je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui », confie-t-elle.
Bien qu’il soit un peu étrange d’affronter l’équipe que vous avez lancée lors de compétitions, Assinck a eu l’appui entier de ses collègues britanniques pour retourner au Canada et se préparer en vue du Défi mondial féminin. Malgré tout ce qu’elle a fait pour le développement de son sport, elle se concentre encore à être la meilleure athlète possible et s’entraîne fort pour mériter le privilège d’arborer l’uniforme orné de la feuille d’érable.
Elle espère que les gens la percevront comme une personne qui a consacré sa vie et ses ressources à être une athlète élite et qui a déployé absolument tous les efforts pour appuyer les femmes et le parahockey en sol canadien et dans tous les endroits du monde. À ses yeux, c’est le moins qu’elle puisse faire pour un sport qui a changé sa vie.
« Je crois fermement que, si je n’avais pas gravité dans les sphères du parahockey quand j’étais jeune, alors que j’étais aux prises avec des difficultés dans ma vie, je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui », confie-t-elle. « Je n’aurais pas la confiance de parler devant des milliers de personnes à propos de neurosciences ou de jouer un rôle d’entraîneuse d’une équipe à l’autre.
« J’espère pouvoir sentir que j’ai fait tout ce que je pouvais pour m’assurer que les personnes avec des incapacités, particulièrement les femmes, puissent connaître le sport qui a tant de signification pour moi et qui pourrait en avoir tellement pour elles. »
Selon le propre aveu de Scott Thon, les membres du personnel de Berkshire Hathaway Energy (BHE) Canada sont probablement las de l’entendre ponctuer les réunions d’analogies de hockey.
Mais c’est plus fort que lui, les valeurs du hockey font partie de sa vie, lui qui a joué toute son enfance. Son père, qui a également été son entraîneur, lui a instigué l’importance du travail d’équipe et de l’engagement, et sa femme a elle aussi un rapport étroit avec ce sport.
« J’ai grandi en jouant au hockey mineur, ce qui m’a permis de nouer de belles relations, d’adhérer à une multitude de valeurs véhiculées par une multitude de personnes qui m’ont dirigé au fil des ans », raconte Thon, qui est maintenant président et chef de la direction de BHE Canada. « J’ai fini par jouer dans le junior B.
« Mon père a probablement été l’une de mes plus grandes influences. Il était renommé en Saskatchewan. Il m’a dirigé, mais a aussi été entraîneur au hockey féminin à l’échelle nationale. Il a dirigé une équipe masculine senior qui a remporté la Coupe Allan. Il a été mon entraîneur, mais j’ai aussi pu le voir évoluer et diriger dans le monde du hockey. Demandez à n’importe qui dans mon entreprise : je leur sers des milliers d’analogies de hockey par jour, notamment sur l’orientation de nos activités autour du travail d’équipe, sur notre approche en matière de leadership ou autre. »
Deb, la femme de Thon, a joué pour Équipe Saskatchewan à l’occasion du tout premier Championnat national féminin en 1982 à Brantford, en Ontario, où une célèbre mère de hockeyeur, Phyllis Gretzky, avait procédé à la mise au jeu protocolaire.
De nos jours, Deb veille à ce que le couple ne manque aucun match des Flames de Calgary. Le hockey occupe toujours une place importante dans leur vie.
Au fil des ans, Thon et ses entreprises ont apporté un soutien de taille à Hockey Canada et à ses initiatives visant à aider des enfants à sauter sur la glace – et à continuer de pratiquer leur sport. Plus récemment, BHE Canada a versé une importante contribution financière au Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada.
Le programme a été créé pour aider de nombreuses familles canadiennes aux prises avec des difficultés financières en raison de la pandémie de COVID-19. Le but du Fonds d’aide est de permettre à ces jeunes de retourner jouer. Pendant la saison 2021-2022, plus d’un million de dollars ont été dégagés afin de fournir à des familles une subvention pour les frais d’inscription.
« Chez BHE Canada, nous sommes de grands partisans de Hockey Canada depuis longtemps. Quand la COVID-19 a frappé, le monde de bien des gens a été bouleversé… Le hockey est un sport si extraordinaire, c’est le sport du Canada. Comme les autres sports d’équipe, il enseigne diverses valeurs aux jeunes. On ne pouvait tolérer que des enfants qui veulent jouer n’en aient pas les moyens. Nous avons donc redirigé nos dons vers le Fonds d’aide pour subventionner les frais d’inscription au hockey de ces familles. »
Thon a eu la chance de constater de lui-même l’impact du soutien qu’offre son entreprise quand il s’est rendu sur la glace à Calgary avec Gage Varga, un jeune bénéficiaire du fonds d’aide de 14 ans, et quelques-uns de ses amis.
Gage et sa sœur, Mariah Beres, ont perdu leur mère il y a six ans. Mariah a été désignée tutrice de son petit frère et s’est retrouvée avec la responsabilité de prendre soin de Gage et de le guider.
Dans la foulée de la pandémie, il est devenu difficile pour Mariah d’assumer les coûts pour permettre à Gage de pratiquer son sport favori. C’est par l’association de hockey locale de Gage, les McKnight Mustangs, qu’elle a entendu parler du Fonds d’aide.
« L’impact a été déterminant pour nous, explique Mariah. Sans le programme, Gage n’aurait probablement pas pu jouer cette année. Je viens voir chaque partie de mon étoile préférée, qui a toujours le sourire, et je suis consciente que, sans ce soutien, ça n’aurait pas été possible.
« L’intensité de son regard, de sa passion… Il a toujours été plutôt renfermé, c’est un garçon très discret. Donc, quand je le vois s’éclater sur la glace, ça me rend vraiment heureuse. »
Pour Thon, c’est tout ce qui compte : donner à un enfant qui veut jouer au hockey l’occasion de le faire avec tout l’amour et le soutien de sa famille, et une aide de Hockey Canada. Il était enchanté de voir Gage filer sur la patinoire, rayonnant de joie et tout sourire.
« De nos jours, dans les centres urbains au Canada, il est difficile d’avoir du temps de glace, explique Thon. Ce que j’ai aimé de notre rencontre aujourd’hui, c’est de voir les jeunes jouer au hockey par pur plaisir. Ils se sont amusés à prendre des tirs, à exécuter des tirs de barrage, à faire des batailles dans les coins et à disputer une petite partie amicale. C’était du jeu libre. Personne ne les dirigeait, rien de tout ça n’était structuré. C’était merveilleux de les voir avoir du plaisir et profiter du moment sur la glace. »
Pour en savoir plus ou pour faire un don au Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada, visitez le Hockeycanada.ca/FondsAide .
On m’avait dit que William ne ferait jamais partie d’une équipe en raison de son autisme et de son trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Mais grâce au hockey, William s’est épanoui.
Avant de pratiquer des sports, mon fils de neuf ans était discret et réservé. Je l’ai inscrit au hockey quand il avait cinq ans. Il a tellement changé depuis – il est sorti de sa coquille et ne veut jamais arrêter de jouer.
Le hockey est un exutoire pour William. C’est un sport intense qui garde son esprit occupé et qui lui offre un exutoire sain pour évacuer efficacement des tensions. Avec son autisme de haut niveau et son TDAH, le hockey lui fait du bien.
Ses coéquipiers et lui évoluent aux différentes positions, mais il adore marquer des buts. Cette année, ils apprennent les règles du jeu, et la joie qu’il ressent lorsqu’il va sur la glace est manifeste. Quand il n’a pas ses patins dans les pieds, il ne fait que parler de hockey.
Je suis mère monoparentale de quatre enfants, je peine année après année à trouver le moyen d’inscrire William au sport qui le passionne. Ce n’est déjà pas évident pour moi de payer tous les frais scolaires des enfants et de les habiller convenablement pour l’école. Toute décision par rapport à d’autres dépenses me donne du fil à retordre.
Comme nous avons déménagé récemment, William a changé d’école. Bien au fait que le hockey avait été bénéfique pour William et que ce sport lui offrait un autre moyen d’interagir avec les gens, de tisser des amitiés et de forger sa confiance, je savais que je devais trouver une solution.
Une personne de mon cercle d’amis m’a parlé du Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada, et j’ai soumis une demande pour William. Cet appui financier a fait la différence pour me permettre de payer les frais liés au hockey sans devoir accumuler des retards de paiement pour d’autres factures. Ça m’a permis de respirer.
Comme la plupart des jeunes de neuf ans, William rêve d’atteindre la Ligue nationale de hockey. Je veux tout faire pour l’aider à réaliser ses objectifs.
Il apprend tellement grâce à ce sport. Il s’est bâti une confiance en lui et a appris à se serrer les coudes avec ses coéquipiers pour viser un objectif. Il développe des aptitudes sur la glace comme dans la vie en général.
Par exemple, pendant la pandémie, Hockey Î.-P.-É. interdisaient aux parents d’entrer dans l’aréna pour aider les jeunes à enfiler leur équipement ou d’assister aux entraînements et aux matchs. J’étais nerveuse en raison de l’autisme de William et de ce changement de règle qui m’empêchait d’aller l’aider.
Il m’a dit qu’il savait comment se rendre au vestiaire, comment s’habiller et où se trouvait la sortie. Cette période d’adaptation a été bonne pour sa confiance et sa patience. Il est maintenant tellement plus sûr de lui dans d’autres sphères de sa vie.
William ignorait qu’il était atteint d’autisme avant cette année, quand ils ont parlé de ce trouble dans sa classe. Il est rentré à la maison après l’école et m’a dit qu’il croyait être autiste. Je lui ai expliqué que c’était effectivement le cas. Quand il m’a demandé pourquoi je ne lui avais jamais dit, je lui ai expliqué que, lorsqu’on met une étiquette sur quelque chose, on devient cette étiquette.
Mon fils est extroverti et il donne son maximum dans tout ce qu’il entreprend. Il veut apprendre le hockey en jouant avec ses amis. Il éprouve tellement de plaisir. Ses entraîneurs et ses coéquipiers lui prêtent main forte quand il a besoin.
C’est tellement épanouissant pour moi de voir William et tous les autres joueurs se développer et de constater leur progression au fil des saisons.
Sans le Fonds d’aide, nous ne pourrions être la famille de hockey que nous sommes, et William ne serait pas là où il est rendu aujourd’hui.
Je suis vraiment reconnaissante que William et d’autres jeunes de partout au pays puissent en bénéficier pour continuer de s’épanouir, d’apprendre et de s’amuser en pratiquant ce sport.
Le hockey est plus qu’un sport pour mon fils Diego. C’est une occasion pour lui de mettre de côté les défis qu’il doit surmonter dans la vie, comme sa maladie.
À l’âge de six ans, Diego est soudainement devenu très malade. Après plus d’un an de séjours à l’hôpital, de tests par-dessus tests et d’efforts de ma part pour clarifier la situation, il a reçu un diagnostic de fibrose kystique, un trouble génétique rare et mortel.
Cette maladie héréditaire entraîne d’importants dommages aux poumons, au système digestif et à d’autres organes. Depuis huit ans, mon fils, qui a maintenant 14 ans, compose avec sa condition, mais le hockey demeure une grande priorité pour lui.
Quand il est tombé malade, il venait d’entamer sa deuxième année chez les M7 à Thunder Bay, et il ne pensait qu’à jouer au hockey. Après plusieurs mois à l’hôpital SickKids de Toronto, Diego a pu revenir à la maison et prendre part au dernier match de son équipe – avec un cathéter central inséré par voie périphérique (CCIP) dans son cœur.
Vouant une passion sans borne pour son sport, il a fait la transition vers la position de gardien de but pour son retour au jeu. Il n’arrivait pas à suivre la cadence comme joueur en raison de sa maladie, donc garder les buts était le choix idéal pour lui. Il s’est épanoui à cette position, à laquelle il évolue maintenant dans la division des M15 A.
Évidemment, ce fut difficile pour Diego de vivre avec son diagnostic, le pronostic inconnu entourant sa maladie et le bouleversement de sa réalité à un si jeune âge. Tous les jours, il fait des exercices de physiothérapie thoracique pendant trois heures. Il est fortement médicamenté, par voie orale, inhalation ou pulvérisation, pour empêcher l’épais mucus qui se forme dans ses poumons de se propager dans son corps. Il souffre souvent d’infections pulmonaires, surtout pendant la saison du rhume et de la grippe. Les séjours à l’hôpital et les médicaments par voie intraveineuse sont monnaie courante pour lui. On fait également le périple de 17 heures de Thunder Bay à Toronto tous les trois ou quatre mois pour ses rendez-vous de routine en médecine spécialisée à l’hôpital SickKids.
Outre le fait pour Diego d’avoir à apprivoiser son quotidien avec la fibrose kystique, notre famille a aussi vécu une grande séparation quelques années après son diagnostic. Alors que nous formions une famille de classe moyenne à deux revenus, je suis devenue une mère monoparentale incapable de travailler en raison des soins médicaux élevés de quatre enfants. Ce fut difficile, tant émotionnellement que financièrement.
Voyant à quel point Diego était motivé à sortir de son lit, faire ses exercices de physiothérapie et prendre ses médicaments simplement pour pouvoir aller jouer au hockey, je savais que je devais trouver une façon de lui permettre de poursuivre cette activité.
Mon père a joué au hockey à un niveau élevé dans les années 1960, il est à l’origine de la passion de Diego pour le hockey. Diego aime que son grand-père soit toujours l’entraîneur de son équipe, et leur relation n’a fait que grandir grâce à ce merveilleux sport.
C’est mon père qui m’a mise au courant du Fonds d’aide de la Fondation Hockey Canada, et je suis tellement reconnaissante pour les fonds qu’ont reçus Diego et Emma, sa sœur aînée. Les deux ont ainsi eu droit à une aide financière pour le paiement de leurs frais d’inscription.
Notre jeune famille n’a pas eu la vie facile, elle a fait face à beaucoup d’épreuves. En plus de Diego qui souffre d’une maladie chronique, mes trois autres enfants ont également eu des problèmes de santé. Ma fille vient juste d’obtenir son congé d’un long séjour à l’hôpital et se remet d’une importante intervention chirurgicale au cerveau et des complications qui en ont découlé.
L’argent reçu nous est donc d’une aide précieuse pour permettre à Diego et Emma de continuer à jouer malgré notre précarité financière en ces temps incertains.
Il est extrêmement bénéfique pour Diego de demeurer actif physiquement, ce qui favorise sa santé pulmonaire, sa respiration et son bien-être général.
Quand il est sur la glace, il pense rarement à sa maladie. Il adore le niveau de concentration, la compétition et les défis qui font partie d’un match et d’une saison. Impossible de savoir s’il est préoccupé ou nerveux sur la patinoire, car il a toujours le sourire aux lèvres et gère toutes les situations avec une bonne attitude. Jouer au hockey lui permet d’avoir du plaisir et de se faire des amis pour la vie plutôt que de se soucier de sa condition médicale. C’est parfois uniquement grâce au hockey que Diego est parvenu à sortir de son lit dans les moments où il se sentait moins bien, alors que rien d’autre ne le motivait.
Diego a caressé le rêve de devenir le premier gardien atteint de la fibrose kystique à jouer dans la Ligue nationale de hockey, mais il se rend compte à quel point il est difficile d’évoluer dans les plus hauts niveaux. Il est honoré lorsqu’on lui demande de garder les buts pour différentes équipes de calibre supérieur au sein de notre association.
Par ailleurs, il tient à aider les autres et à s’impliquer, que ce soit en encadrant de jeunes gardiens ou en aspirant à devenir docteur plus tard.
Il n’y a pas de honte à demander de l’aide. Ma famille en a grandement profité. Je veux maintenant apporter ma propre contribution et redonner aux autres, dans la mesure du possible. Après avoir reçu le soutien du Fonds d’aide, j’ai parlé de mon expérience pour que d’autres parents au sein de notre association puissent permettre à leurs enfants de continuer à pratiquer leur sport préféré.
Notre communauté nous a appuyés au fil des huit dernières années pendant lesquelles nous avons géré l’état de santé de Diego, et nous sommes infiniment reconnaissants envers la population de Thunder Bay pour son aide. Je remercie du fond du cœur les personnes qui ont fait en sorte que le Fonds d’aide puisse être accessible à des familles comme la nôtre.
Diego a ainsi eu la chance de pratiquer le sport qu’il aime, et quand je vois comment ça le transforme sur la glace, rien ne me fait plus plaisir que de le voir poursuivre son parcours au hockey.
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738