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CALGARY, Alb. – Vingt-quatre des meilleures joueuses au pays porteront la feuille d’érable lors de la conclusion de l’édition 2022-2023 de la Série de la rivalité. L’équipe nationale féminine du Canada accueillera les États-Unis au Québec en février.
Le processus de sélection de la formation définitive a été mené par l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.) et la directrice des activités hockey Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, Qc), en consultation avec la première responsable du dépistage et du développement des joueuses Cherie Piper (Scarborough, Ont.).
La formation comprend 18 joueuses qui ont pris part aux deux premiers volets de la série en novembre et en décembre (Bourbonnais, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Giguère, Jenner, Larocque, Maschmeyer, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Shelton, Stacey, Thompson, Turnbull, Zandee-Hart).
« Avec le Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF qui aura lieu en sol canadien, ces deux dernières parties contre les États-Unis seront au cœur du processus d’évaluation et de préparation en vue du tournoi en avril, a affirmé Kingsbury. Tout au long de la série, nous avons été en mesure d’analyser la profondeur de notre programme en utilisant différentes joueuses dans différentes combinaisons. Nous avons hâte de disputer deux autres affrontements relevés contre les Américaines et d’offrir un bon spectacle à nos incroyables partisanes et partisans. »
Les Canadiennes se sont inclinées lors des trois premiers matchs en novembre avant de rebondir pour triompher dans les deux rencontres de décembre. Les deux dernières parties permettront ainsi de déterminer quelle équipe remportera la série.
Le sixième match aura lieu au Colisée Vidéotron de Trois-Rivières le 20 février à 19 h HE / 16 h HP, puis la série prendra fin à la Place Bell de Laval le 22 février à 19 h HE / 16 h HP.
Le duel à Trois-Rivières affiche déjà complet, mais il est toujours possible de se procurer des billets pour celui à Laval pour moins de 30 $ (frais en sus). Les billets sont en vente au HockeyCanada.ca/Billets.
Des initiatives locales et communautaires seront mises sur pied dans les deux villes pour permettre aux amatrices et amateurs de tisser des liens avec l’équipe nationale féminine du Canada. De plus amples renseignements seront fournis d’ici la tenue de l’événement.
TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront les deux matchs; veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails.
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BRAMPTON, Ont. – L’équipe nationale féminine du Canada est passée près de remporter une troisième médaille d’or de suite au Championnat mondial féminin de l’IIHF, s’inclinant 6-3 devant les États-Unis dimanche soir.
Le Canada a pris l’avance en début de match grâce à un but en avantage numérique de la capitaine Marie-Philip Poulin (Beauceville, Qc/PWHPA), mais les États-Unis ont nivelé le pointage avant la fin de la première période.
Les deux rivales ont joué une deuxième période intense qui s’est terminée avec une avance de 3-2 des Canadiennes, grâce à deux buts en quatre minutes de Brianne Jenner (Oakville, Ont./PWHPA). Renata Fast (Burlington, Ont./PWHPA) a participé aux deux buts de Jenner.
Les États-Unis ont créé l’égalité au début du troisième tiers et pris l’avance ensuite pour ne plus jamais regarder derrière, marquant deux fois en supériorité numérique lors des cinq dernières minutes.
« Parfois, ce genre de match est difficile à analyser parce que tout va bien, jusqu’à ce que plus rien ne fonctionne », a exprimé l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.). « Le vent a viré de bord avec nos deux punitions et les États-Unis qui en ont profité. Tout ce que j’ai dit au groupe après le match, c’est que je voulais juste passer du temps avec elles au lieu de leur faire un grand discours ou d’essayer de trouver quelque chose de magique à leur dire. Je suis fier d’elles, elles ont fait preuve de résilience devant tant d’épreuves au cours des dernières années, et elles méritent tout le bien qu’elles peuvent avoir. Nous misons beaucoup sur l’importance d’être de bonnes coéquipières; je pense que ce groupe incarne très bien ce concept, et autant les joueuses que les membres du personnel apprendront ce qui aurait pu être fait pour ne pas se retrouver dans cette situation en fin de compte. »
À la suite du tournoi, Sarah Fillier (Georgetown, Ont./PWHPA) a été nommée Joueuse par excellence par les médias et Meilleure avant par la direction de l’IIHF. Ann-Renée Desbiens (Clermont, Qc/PWHPA) a été nommée Meilleure gardienne de but. Fast, Fillier et Poulin ont aussi été nommées à l’équipe des étoiles des médias.
Le compte rendu complet du match est affiché au HockeyCanada.ca.
« C’est difficile à décrire maintenant », a commenté Poulin. « Cette défaite fait mal c’est sûr, surtout à domicile, mais ce groupe est vraiment spécial; nous allons apprendre de cette expérience et passer à autre chose, mais c’est difficile à avaler. »
« Je suis vraiment fière; c’est vraiment un groupe spécial », a lancé Jenner. « Nous sommes un peu incrédules, parce que dans notre vestiaire, nous étions tellement certaines que nous allions trouver un moyen de gagner. Ça fait mal maintenant, mais nous allons en tirer des leçons et rebondir. »
Le Canada est demeuré parfait en ronde préliminaire, terminant en tête du groupe A à la suite de gains contre la Suisse, la Tchéquie, le Japon et les États-Unis, le tout en dominant ses adversaires 18-4 au pointage. L’équipe canadienne a confirmé sa participation au match pour la médaille d’or en battant la Suède 3-2 en prolongation en quart de finale et la Suisse 5-1 en demi-finale.
En 22 présences au Championnat mondial féminin de l’IIHF, le Canada a remporté 12 médailles d’or (1990, 1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001, 2004, 2007, 2012, 2021, 2022), neuf médailles d’argent (2005, 2008, 2009, 2011, 2013, 2015, 2016, 2017, 2023) et une de bronze (2019).
Avant le match pour la médaille d’or, l’IIHF a annoncé que le Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF se tiendra à Utica, dans l’État de New York. L’événement devrait avoir lui du 4 au 14 avril.
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NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (16 AVRIL)
L’équipe nationale féminine du Canada n’est qu’à une victoire d’une troisième médaille d’or de suite au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et ses plus grandes rivales, les États-Unis, sont sur son chemin pour la finale de dimanche soir.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a profité d’un tour du chapeau de Sarah Fillier pour confirmer sa place au match pour la médaille d’or, gagnant 5-1 en demi-finale contre la Suisse samedi soir. Fillier a inscrit deux buts en fin de deuxième période pour finalement briser une égalité de 0-0, puis elle en a ajouté un autre lors des cinq dernières minutes. Jamie Lee Rattray et Rebecca Johnston ont inscrit les autres buts des Canadiennes, qui ont eu l’avantage dans la colonne des tirs au but (59-9).
Les États-Unis ont confirmé leur place en finale grâce à un gain convaincant de 9-1 en demi-finale contre la Tchéquie samedi après-midi. Hilary Knight et Amanda Kessel ont accumulé deux buts et une aide chacune, Caroline Harvey a récolté un but et trois aides, et Tessa Janecke a marqué deux buts pour les Américaines, qui ont touché la cible trois fois en moins de quatre minutes tôt en deuxième période.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les deux équipes ont croisé le fer en conclusion de la ronde préliminaire lundi soir. Comme c’est le cas presque chaque fois que ces deux équipes s’affrontent, ce fut un match vraiment enlevant. Après avoir vu les États-Unis toucher la cible deux fois lors des 40 dernières secondes de la partie pour envoyer tout le monde en prolongation et 15 tireuses rater leur chance en tirs de barrage, Jamie Lee Rattray a inscrit le but de la victoire en 9e ronde pour permettre au Canada de terminer la ronde préliminaire avec un dossier parfait. Il s’agissait de la 100e victoire du Canada contre les États-Unis.
À surveiller
Fillier continue de faire sentir sa présence au hockey international. L’athlète de 22 ans avait été nommée à l’équipe des étoiles des médias lors du Mondial féminin 2022 au Danemark l’été dernier, après avoir obtenu 5 buts et 11 points. Au tournoi de cette année, elle a accumulé 11 points en 6 rencontres, entre autres grâce une récolte de trois buts face à la Suisse. En 20 matchs au cours de trois championnats mondiaux, la joueuse de centre de Brampton a 28 points (15-13—28). Ça fait beaucoup de chiffres à digérer, mais ce qui est important de se souvenir, c’est qu’il faut garder à l’œil Sarah Fillier.
Quelle sera la clé pour le Canada? Rester loin du banc des punitions. Les Américaines ont fait des ravages en avantage numérique; leur taux d’efficacité de 52,4 % (11 en 21) est le meilleur du tournoi jusqu’à maintenant. Elles ont fait mouche quatre fois en cinq occasions face aux Tchèques, obtenant des buts de quatre différentes joueuses. Au total, huit joueuses des États-Unis ont marqué sur le jeu de puissance. Kessel, Harvey et Hannah Bilka ont réussi deux fois chacune.
Rétrospective Ce sera le 176e match entre les deux nations, et les rivales ont disputé des affrontements spectaculaires au fil des ans, notamment une chaude lutte à la Série de la rivalité cette saison, de même que 20 des 21 matchs pour la médaille d’or au Mondial féminin. L’été dernier, à Herning, au Danemark, Brianne Jenner avait fait mouche à deux reprises et Desbiens avait réalisé tout un arrêt dans les dernières secondes de la rencontre pour mener le Canada à une victoire de 2-1 et à un 12e titre mondial.
Fiche de tous les temps : Le Canada mène 100-74-1 Buts pour le Canada : 484 Buts pour les États-Unis : 422
STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT
BRAMPTON, Ont. – L’équipe nationale féminine du Canada a confirmé sa place au match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF grâce à un gain de 5-1 contre la Suisse en demi-finale samedi soir au CAA Centre.
Après la partie, Poulin, Renata Fast (Burlington, Ont./PWHPA) et Blayre Turnbull (Stellarton, N.-É./PWHPA) ont été nommées les trois meilleures joueuses du Canada au tournoi.
Prochain match :
Canada c. États-Unis (match pour la médaille d’or) – dimanche 16 avril (19 h HE/16 h HP).
Citations :
« Nous étions pas mal contentes de notre départ. Nous savions que nous allions finir par les avoir et marquer. Il nous fallait continuer de suivre le plan de match et ne pas tomber dans le jeu individuel, et c’est ce que nous avons fait. En général, nous sommes vraiment contentes de la façon que tout le monde a joué, du haut au bas de la formation, ce qui est bien, car nous jouons deux matchs en deux jours et nous avons une chance de gagner l’or. »
« Ce soir, nous avons pas mal contenu leur attaque et je pense que collectivement, nous étions meilleures offensivement. Nous avons plus attaqué le filet, nous attaquions à partir du bas et du haut de la zone et nous avons marqué sur le jeu de puissance. Notre équipe est contente de se retrouver dans cette situation et d’avoir la chance de jouer pour une médaille d’or, mais nous restons dans le moment présent. Nous devons encore revenir sur le match de ce soir et voir ce qu’on peut en retenir, mais collectivement, nous devons encore apporter quelques petites améliorations, alors j’espère qu’on y arrivera avant demain. »
« Je pense qu’en affrontant de très bonnes gardiennes de but, on devient une meilleure buteuse. Ça commence à l’intérieur même de notre groupe parce qu’Ann-Renée, Emerance et Soupy (Kristen Campbell) sont parmi les meilleures au monde. Vu que nous nous entraînons contre elles, nous pouvons vraiment nous servir dans les matchs de ce que nous faisons à l’entraînement. Quand tu diriges 40 ou 50 tirs vers le filet adverse, la rondelle va finir par entrer. »
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NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (15 AVRIL)
TÉLÉVISION : RDS | Diffusion en continu : RDS Direct
C’est journée de demi-finales ce samedi au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF, et l’équipe nationale féminine du Canada affronte la Suisse dans l’espoir d’accéder au match pour l’or dimanche.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada en a été quitte pour une bonne frousse contre la Suède jeudi en quart de finale, l’emportant 3-2 en prolongation, notamment grâce à deux buts de Sarah Nurse, dont celui de la victoire, et un but de Blayre Turnbull. Les Canadiennes ont bombardé les Suédoises de 54 tirs au but contre 14, mais ont été frustrées à maintes et maintes reprises par Emma Söderberg et ont permis à leurs adversaires de créer l’égalité dans les 10 dernières secondes de jeu pour un deuxième match de suite.
Les Suisses ont comblé un déficit survenu tôt dans le match de quart de finale contre les Japonaises, marquant les cinq derniers buts de la rencontre pour signer une victoire de 5-1 et passer en demi-finale. Lara Stalder a participé à ces cinq buts, marquant une fois et ajoutant quatre aides, Rahel Enzler a inscrit un doublé et une aide, tandis qu’Alina Müller a obtenu un but et deux aides.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et la Suisse ont croisé le fer il y a 10 jours à leur premier match de la ronde préliminaire. Nurse, Sarah Fillier et Natalie Spooner, qui évoluent sur le même trio, avaient inscrit un but et une aide chacune, et Ann-Renée Desbiens avait repoussé 12 rondelles pour réaliser le jeu blanc dans un gain de 4-0 du Canada.
À surveiller
En début de tournoi, l’entraîneur-chef Troy Ryan disait vouloir qu’Équipe Canada obtienne de meilleurs départs. Après les deux derniers matchs, l’attention se tourne vers les dernières minutes de jeu et la nécessité de terminer en force. Les Canadiennes ont permis tant aux Américaines qu’aux Suédoises de créer l’égalité dans les 10 dernières secondes de jeu avant de finalement l’emporter. La puissance légendaire de l’équipe nationale féminine du Canada dans les moments critiques est bien connue, mais vu l’importance des prochains matchs, il faudra éviter d’attendre les derniers instants (littéralement) pour agir.
Par ailleurs, le trio formé par Müller, Stalder et Enzler a joué un rôle déterminant pour permettre aux Suisses de se qualifier pour la demi-finale. En cinq matchs, la première unité totalise neuf buts (sur les 12 de la Suisse) et 25 points, dont 4 buts et 11 points dans la victoire en quart de finale contre le Japon. Il va sans dire que ces joueuses seront au premier plan si la Suisse devait causer la surprise.
Rétrospective
Les Canadiennes ont eu l’ascendant dans l’histoire contre les Suissesses, remportant 18 matchs, dont les 11 entre les deux pays au Mondial féminin. Elles ont aussi maintenu un avantage considérable au chapitre du différentiel de buts.
La meilleure performance offensive revient à Poulin, avec un match de quatre buts au Mondial féminin 2013. Il y a eu quatre performances de cinq points, dont deux – par Natalie Spooner et Claire Thompson – dans la rencontre en ronde préliminaire entre les deux équipes à Beijing.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 18-0 Buts pour le Canada : 147 Buts pour la Suisse : 8
STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT
BRAMPTON, Ont. – L’équipe nationale féminine du Canada a confirmé sa place en demi-finale du Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF grâce à un gain enlevant de 3-2 en prolongation contre la Suède en quart de finale, jeudi soir, au CAA Centre.
Prochain match :
Canada c. adversaire à déterminer – samedi 15 avril à 16 h HE/13 h HP.
Citations :
« Quand Filly (Sarah Fillier) et moi sommes arrivées sur la glace, je pense que leurs joueuses étaient pas mal fatiguées, car elles venaient de dépenser de l’énergie. Quand elle a contourné le filet, je me suis dit que si elle me faisait la passe, nous allions nous avancer et prendre un tir. J’ai vu les bras de la gardienne de but redescendre vraiment rapidement, et j’ai décidé de viser la partie supérieure. »
« En Suède, les contacts corporels sont permis, donc nous étions prêtes à ça. Cette équipe voulait gagner, et chaque fois qu’une équipe nous affronte, elle offre son meilleur hockey, et nous en avons jasé dans le vestiaire, que chaque équipe allait jouer avec intensité contre nous. Nous voulions terminer ça en temps réglementaire, mais ce genre de chose peut survenir pendant un match. Nous sommes contentes de l’avoir emporté en prolongation. »
« Nous voulons effectuer un meilleur travail en début de match, faire les petites choses qui nous rendent difficiles à affronter au lieu de recourir à notre jeu en zone offensive en fin de rencontre. Vous n’obtenez pas ces occasions à moins d’envoyer des rondelles dans le fond pour mettre de la pression, de foncer dans le centre et de bourdonner près de la ligne des buts. Nous devons faire mieux les petites choses en amont pour ensuite nous porter davantage en attaque. Nous devons le mériter, ça ne vient pas par défaut à la première présence. »
« Je pense que nous avons juste tenté de nous regrouper. Tout le monde a pris une ou deux secondes pour bien respirer, regarder autour et constater à quel point nous sommes chanceuses d’être ensemble. Nous savions que ce n’était pas terminé; la Suède forme une bonne équipe et a une bonne gardienne de but, mais nous devions décider comment nous allions répliquer en prolongation. Nous les avons gardées dans leur zone, nous avons conservé la possession de la rondelle, et c’est quelque chose que nous faisons avec fierté – garder la rondelle et nous assurer que les prochaines joueuses à embarquer sont prêtes. »
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Teresa Hutchinson n’oubliera jamais le moment où elle a remporté une médaille d’or avec l’équipe nationale féminine du Canada au Championnat mondial féminin 1990 de l’IIHF.
« C’est toujours un privilège de représenter son pays en compétition, exprime Hutchinson. Participer au tout premier Championnat mondial fut assurément un grand honneur. »
Trente ans plus tard, Hutchinson est de retour au Mondial féminin, cette fois à titre de bénévole à Brampton.
« J’aime me tenir occupée. J’aime faire œuvre utile et donner un sens à ce que je fais. Je voulais m’impliquer comme bénévole et redonner à un sport qui m’a beaucoup apporté. »
Originaire de Thornhill, en Ontario, Hutchinson joue adolescente pour une équipe féminine senior de Newtonbrook, puis évolue ensuite à la défensive au sein d’une équipe de hockey senior A de haut niveau à Mississauga. En 1990, ses performances lui valent une place au sein d’Équipe Canada à la toute première édition du Mondial féminin, à Ottawa.
Quelques années avoir décroché l’or, Hutchinson toune son attention vers l’entraînement. Elle dirige à pratiquement tous les niveaux, notamment des équipes provinciales de M16 et de M18 et aux Jeux du Canada, remportant quelques titres au passage.
Selon ses dires, son implication soutenue derrière le banc est motivée par l’amour du sport et la recherche d’une nouvelle perspective. « Le hockey m’a donné l’occasion de redonner à la prochaine génération, d’aider les jeunes à découvrir ce sport et, surtout, à l’aimer et à devenir de meilleures personnes. »
En 2020, Hutchinson, qui occupe un poste d’adjointe au sein de l’équipe de hockey féminin de l’Université York depuis cinq saisons, est nommée Entraîneuse de l’année BFL (volet haute performance) en reconnaissance de son impressionnante feuille de route au hockey et de son dévouement constant.
« C’est tout un honneur. À mes débuts comme entraîneuse, j’ai pris conscience de tous les aspects, parfois méconnus, de ce poste, de toutes ces heures de travail. Ça me touche qu’on reconnaisse mon implication et ma contribution pendant toutes ces années. »
Il y a une trentaine d’années, l’intérêt envers le hockey féminin au Canada sur la scène nationale était là, même si les commandites ne suivaient pas.
Hutchinson l’a constaté pendant un match préparatoire contre l’Allemagne de l’Ouest disputé près d’Ottawa en vue du Mondial 1990.
« C’était un tout petit aréna, avec deux ou trois bancs autour desquels il y avait des sièges, et c’était plein, les partisans étaient juchés sur les bandes, se remémore Hutchinson. À l’époque, les mises en échec étaient autorisées, et quand j’ai été frappée par une Allemande à la ligne bleue, j’ai eu peur que les gens sautent par-dessus la vitre pour s’en prendre à la joueuse. »
Depuis, des étoiles comme Angela James, Jayna Hefford, Hayley Wickenheiser et Cassie Campbell ont percé, accentuant l’attrait envers le sport et pavant la voie pour les étoiles d’aujourd’hui comme Marie-Philip Poulin, Sarah Nurse et Natalie Spooner.
« J’ai regardé presque tous les matchs et tous les tournois, et c’est merveilleux de voir à quel point les choses ont évolué. Non seulement le jeu sur la glace, mais aussi le soutien que les fédérations et les partisans apportent aux joueuses. C’est beau de voir ces jeunes enfants, garçons et filles, venir demander un autographe, les yeux brillants à la vue des joueuses. C’est beau de voir les joueuses d’aujourd’hui recevoir cette reconnaissance. »
De nos jours, les débouchés sont également beaucoup plus nombreux pour les femmes qui désirent continuer à évoluer dans le monde du hockey après avoir accroché leurs patins, ce qui n’était pas forcément le cas au début des années 1990 pour les femmes comme Hutchinson, qui a fait carrière dans la police pendant 30 ans tout en s’impliquant derrière le banc.
« Les femmes peuvent maintenant faire carrière au hockey. Sur la glace, mais aussi à la télévision et en direction, et c’est formidable. »
À titre de responsable des bénévoles, Hutchinson est chargée de superviser un groupe parmi les centaines d’autres bénévoles au Mondial féminin à Brampton.
Le nombre élevé de bénévoles requis s’explique par le grand nombre d’événements communautaires organisés par Hockey Canada, notamment du patinage libre, du hockey-balle, un événement Découvrez le hockey avec Esso, des activités d’initiation au hockey, de même que des stages pour entraîneuses et officielles.
« L’objectif est de faire connaître le hockey à des gens qui y sont peu exposés. Ce qui est bien, c’est que la plupart des personnes qui participent à l’une des activités viennent aussi regarder un match. Ça met le sport en lumière. Des bénévoles ici connaissaient peu le hockey et ont eu l’occasion de voir des matchs, j’espère que ça leur donnera la piqûre. »
Bien qu’il reste beaucoup à faire pour favoriser l’essor du hockey féminin, Hutchinson est d’avis que la tenue du Mondial féminin dans un endroit reconnu pour sa diversité culturelle et ethnique comme Brampton constitue un pas important vers l’avant.
« En règle générale, les minorités visibles sont peu représentées au hockey. Comme pour tout le reste dans la vie, le sport devrait refléter la communauté. En accueillant le tournoi ici, on fait découvrir le hockey à de nouveaux arrivants et à des gens qui ne pratiquent ou n’écoutent pas ce sport, et c’est très important. »
Avec les informations de Paul Edmonds
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUÈDE (13 AVRIL)
L’équipe nationale féminine du Canada passe en ronde éliminatoire et affronte la Suède en quart de finale jeudi au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a vaincu les États-Unis 4-3 au terme de tirs de barrage enlevants lundi soir. Jamie Lee Rattray a donné la victoire aux siennes en neuvième ronde des tirs de barrage après 15 arrêts consécutifs des gardiennes de but. Les Canadiennes concluaient ainsi la ronde préliminaire avec une fiche parfaite. À son 29e anniversaire, Ann-Renée Desbiens a offert une performance mémorable : la gardienne a bloqué 26 des 29 tirs dirigés vers elle, faisant notamment un arrêt clé aux dépens de Hilary Knight en prolongation, et a stoppé huit tireuses sur neuf en tirs de barrage.
La Suède a terminé au troisième rang du groupe B grâce à un triomphe de 8-2 sur la France mardi. Hanna Olsson a une impressionnante fiche de sept points, soit quatre buts et trois aides, dans ce match où les Suédoises ont bombardé les Françaises de 21 tirs en troisième période seulement.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les deux nations se sont affrontées cet été au Championnat mondial féminin 2022 de l’IIHF; le Canada avait blanchi la Suède 3-0. Sarah Potomak avait récolté deux points, et Marie-Philip Poulin avait inscrit sa 100e mention d’aide sur la scène internationale sur un but de Jocelyne Larocque, son premier au Mondial féminin.
À surveiller
La performance de Sarah Fillier est à la hauteur de ses exploits de l’été dernier. Meilleure pointeuse du Canada au Danemark avec 5 buts et 11 points en 7 matchs, Fillier compte déjà plus de la moitié de ces points au terme de la ronde préliminaire, menant de nouveau l’offensive canadienne avec 4 buts et 7 points. L’avant originaire de Georgetown, en Ontario (née à Brampton!), forme un redoutable deuxième trio avec Sarah Nurse et Natalie Spooner, qui est de retour au jeu.
Olsson, Lina Ljungblom et la jeune Hilda Svensson, 16 ans, ont mené la charge pour la Suède, qui a terminé au troisième rang du groupe B, et sont les trois meilleures pointeuses du tournoi en ronde préliminaire. Elles ont inscrit un total de 29 points en 4 matchs (10 pour Olsson), et Ljungblom, 21 ans, est au sommet du classement des meilleures buteuses, avec six buts. Au total, le trio a marqué 14 des 18 buts de la Suède jusqu’à maintenant.
Rétrospective
Les Canadiennes et les Suédoises ont croisé le fer souvent pendant les années 1990 et 2000, mais le rendez-vous en quart de finale cet été était leur premier duel au Mondial féminin depuis 2009.
Le Canada a une fiche immaculée de 10-0 contre la Suède et domine 77-6 dans la colonne des buts au Mondial féminin. Aux trois derniers duels entre les nations, le Canada a marqué 20 buts au total, et il faut remonter à l’édition 2004 à Halifax pour trouver la dernière Suédoise à avoir réussi à marquer contre le Canada, soit Jenni Asserholt.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 78-2-1 Buts pour le Canada : 506 Buts pour la Suède : 68
STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT
BRAMPTON, Ont. – L’équipe nationale féminine du Canada a vaincu les États-Unis 4-3 en tirs de barrage lundi soir pour clore la ronde préliminaire en tête du classement dans le groupe A, grâce à une fiche parfaite de 4-0 au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF.
Prochain match :
Canada c. adversaire à déterminer (quart de finale) – jeudi 13 avril à 17 h HE/14 h HP
Citations :
« J’ai souvent dit aux équipes que j’ai dirigées que si le tableau indicateur tombait du plafond, nous devions agir comme si nous nous y attendions. Je pense que notre groupe a un excellent état d’esprit à cet égard et je trouve que tout le monde (les athlètes et le personnel entraîneur) a fait du bon travail. Tout le monde a joué son rôle et est resté calme sur le banc pour que je puisse m’entretenir avec les officielles. Même si un tel scénario ne se déroule jamais dans cet ordre, nous y sommes généralement préparés, donc nous restons en communication autant que possible et ce soir, ça n’a eu aucun impact sur nous. »
« J’avais déjà été employée dans quelques séances de tirs de barrage dans le passé, mais [Ryan] s’est tourné vers moi et m’a demandé si j’étais prête à y aller et j’ai répondu que je l’étais et je pense qu’après, mon cerveau a arrêté d’enregistrer. Quel beau sentiment et je ne me souviens même pas de ce que j’ai fait parce j’étais trop énervée; j’ai juste crié, c’était la seule chose que j’avais en tête. »
« Ce dont je suis le plus fière, c’est que nous avons gagné en équipe, tout le monde a mis la main à la pâte et réalisé des jeux importants. Nous pouvons repartir en nous disant que nous avons joué un match complet. Évidemment, nous ne voulions pas accorder deux buts à la fin, mais nous sommes restées calmes et résilientes, et je pense que c’est que nous pouvons retenir de ce match. »
« Comme gardienne de but, nous pensons toujours à faire le prochain arrêt. Parfois, il y a de mauvais bonds, mais cela est hors de notre contrôle. Il faut juste nous concentrer sur le prochain arrêt, et c’est ça que j’ai essayé de faire aujourd’hui. L’équipe m’a aidée en marquant des buts, et Ratty a fait un gros but en tirs de barrage à la fin. J’étais contente qu’elle marque. C’était une fin intéressante, une bonne performance des deux gardiennes de but, mais je suis contente de notre premier rang dans le groupe A. »
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NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (10 AVRIL)
L’équipe nationale féminine du Canada vise une ronde préliminaire parfaite et affronte les États-Unis dans un duel d’envergure lundi soir au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a signé une troisième victoire en autant de matchs samedi soir, blanchissant le Japon 5-0. Sarah Fillier a inscrit deux buts et une aide, et les Canadiennes ont bombardé les Japonaises de 60 tirs contre 11. Brianne Jenner, Sarah Nurse et Natalie Spooner ont été les trois autres buteuses du Canada, tandis que Emerance Maschmeyer a repoussé 11 tirs pour obtenir le jeu blanc.
Les États-Unis conservent une fiche parfaite en ronde préliminaire et partagent la tête du groupe A avec le Canada au terme d’une victoire de 6-2 sur la Tchéquie dimanche après-midi. Six joueuses différentes ont touché la cible et douze ont obtenu au moins un point pour les Américaines, qui ont marqué les cinq derniers buts du match.
Dernière rencontre entre les deux équipes
La dernière fois que ces équipes ont croisé le fer, c’était le 22 février à la Place Bell de Laval, au Québec, au match numéro 7 de la Série de la rivalité. Le Canada avait blanchi les Américaines 5-0, comblant un retard de trois matchs dans la série. Blayre Turnbull avait mené la charge avec deux buts à 32 secondes d’intervalle au cours d’une deuxième période de quatre buts, et Ann-Renée Desbiens avait effectué 25 arrêts pour signer le jeu blanc.
À surveiller
La profondeur de la formation canadienne est impressionnante. Aux trois matchs du Canada au tour préliminaire à Brampton, les trois premiers trios de la formation ont contribué à l’offensive. Le trio composé de Nurse, Fillier et Spooner a récolté un total de six points contre la Suisse, Marie-Philip Poulin a touché la cible deux fois et Blayre Turnbull a obtenu quatre points contre la Tchéquie, et Fillier a inscrit un doublé contre le Japon. Et n’oublions pas la contribution de la défensive, qui n’a accordé qu’un seul but et 38 tirs en 180 minutes de jeu.
Du côté des États-Unis, la performance de Taylor Heise est à la hauteur de ses exploits de l’été dernier. La joueuse de 23 ans avait été nommée Joueuse par excellence du Mondial féminin 2022 après avoir inscrit 18 points (7-11—18) en sept matchs, ce qui la place au deuxième rang de l’histoire du tournoi pour le plus grand nombre de points en une édition du Mondial féminin. Cette année à Brampton, elle en a obtenu six (1‑5—6) à ses trois premiers matchs, à égalité au deuxième rang des pointeuses du tournoi (avec sa coéquipière Carolyn Harvey). Heise a brillé à sa quatrième année à l’Université du Minnesota, terminant deuxième pointeuse de la NCAA derrière l’avant canadienne Danielle Serdachny.
Rétrospective
Ce sera le 175e match entre les deux nations, et les rivales ont disputé des affrontements spectaculaires au fil des ans, notamment une chaude lutte à la Série de la rivalité cette saison, de même que 20 des 21 matchs pour la médaille d’or au Mondial féminin. L’été dernier, à Herning, au Danemark, Brianne Jenner avait fait mouche à deux reprises et Desbiens avait réalisé tout un arrêt dans les dernières secondes de la rencontre pour mener le Canada à une victoire de 2-1 et un 12e titre mondial.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 99-74-1 Buts pour le Canada : 480 Buts pour les États-Unis : 419
STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT
Brampton, Ont. – L’équipe nationale féminine du Canada a signé un troisième gain de suite au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF à la suite d’un triomphe de 5-0 contre le Japon samedi soir.
Prochain match :
Canada c. États-Unis – lundi 10 avril (19 h HE/16 h HP)
Citations :
« Je pense que pour le match d’aujourd’hui, nous voulions connaître un meilleur départ que lors des autres matchs et que nous nous sommes attardés sur notre façon de jouer au lieu laisser le match dicter notre façon de jouer. À certains moments, nous jouions de façon individuelle, mais chaque fois, nous perdions la rondelle et nous écopions d’une punition, et c’est ce qu’il nous fallait pour nous replacer. »
« Quand vous connaissez Nursey et Spoons, vous savez que ce sont des personnes incroyablement humbles et positives, donc c’est facile de jouer avec elles. Elles me rendent à l’aise. Elles sont vraiment habiles, et quand elles me passent la rondelle, je suis habituellement bien positionnée. »
« Les équipes ici sont vraiment opportunistes, et c’est aussi le cas du Japon, donc quand elles ont une chance de prendre un tir, habituellement, c’est un tir de qualité. Je sais que mentalement, je dois rester dans le match, je fais de la visualisation, je bouge et je communique avec mes défenseures. J’essaie aussi de jouer la rondelle et de trouver des moyens de rester engagée dans le match, car je sais que mon prochain tir sera probablement difficile à bloquer. » - Maschmeyer sur le fait de rester concentrée sur le match
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